Vigilance Rouge

Quand les Géants de la Tech veulent devenir leur propre banque

Quand les Géants de la Tech veulent devenir leur propre banque

Introduction :

Si la loi venait à être adoptée, toute entreprise, qu’elle soit bancaire ou non, pourrait obtenir une licence pour émettre des stablecoins, avec un contrôle réglementaire minimal. Une telle mesure risquerait de déstabiliser l’ensemble du système financier et de rendre indétectables des activités illégales comme la fraude ou le terrorisme, tout en ouvrant de nouveaux marchés lucratifs aux entreprises émettrices de ces cryptomonnaies. La société Tether, basée au Salvador, est actuellement la plus grande plateforme d’échange de ces devises et a fait l’objet de nombreuses poursuites judiciaires aux États-Unis pour fraude.

Après que certains Démocrates favorables aux cryptomonnaies ont temporairement renoncé à soutenir le projet de loi au début de ce mois, les Républicains sont revenus à la table des négociations. Ils ont proposé ce qui semblait être quelques modestes concessions, destinées à apaiser les inquiétudes des Démocrates quant à une utilisation frauduleuse des cryptos par Trump à des fins personnelles. Mais une analyse juridique menée par l’équipe démocrate de la commission bancaire du Sénat a dynamité cette nouvelle version du texte, notamment parce qu’elle permettrait aux géants de la tech de créer leurs propres monnaies, en plus de nombreux autres problèmes pointés du doigt.

L'UE veut casser le chiffrement et je vous explique pourquoi ça craint

L'UE veut casser le chiffrement et je vous explique pourquoi ça craint

Introduction : La technique envisagée par tous ces gens dénués de cerveau est donc le fameux client-side scanning. En gros, l’idée c’est de scanner vos messages AVANT qu’ils soient chiffrés. Techniquement, ça contourne complètement la promesse du chiffrement car au lieu de protéger vos communications de A à Z, on les espionne à la source et le pire dans tout ça c’est que ces systèmes sont d’après les chercheurs, “non fiables et vulnérables dans des environnements adverses by design”. En français dans le texte ça veut dire que c’est une passoire monumentale. N’importe quel hacker un peu doué pourra y trouver et exploiter les failles de ces systèmes mais bon, apparemment à Bruxelles, on préfère ignorer les avis des experts.

Cette théorie de la stupidité qui explique pourquoi Internet part en couille

Cette théorie de la stupidité qui explique pourquoi Internet part en couille

Introduction : Tous ces algorithmes exercent ainsi un pouvoir invisible qui transforme des utilisateurs lambda parfaitement rationnels en vecteurs de désinformation. Et les parallèles avec la propagande nazie sont troublants. La répétition massive devient de la “recommandation algorithmique personnalisée”. La simplification excessive se transforme en memes viraux tout noir ou tout blanc. Et ainsi chaque utilisateur reçoit sa version “optimisée” de la réalité, créant des millions de micro-totalitarismes cognitifs. Certains osent même dire que les GAFAM ont industrialisé ce que Goebbels faisait artisanalement.

Le business model de toute cette industrie repose donc exactement sur ce que Bonhoeffer identifiait comme le cœur du problème à savoir que les algorithmes ont besoin d’utilisateurs qui partagent sans réfléchir et qui s’engagent émotionnellement plutôt que rationnellement. C’est une exploitation commerciale de la stupidité collective, et visiblement, ça rapporte des millions. Mais attention, le jeu est risqué, car ça profite naturellement au fascisme et autres extrémismes.

Quand le capitalisme devient mafieux - Frédéric Farah

Quand le capitalisme devient mafieux - Frédéric Farah

Introduction : Mais l’emprunt le plus remarquable à la logique mafieuse, c’est l’anéantissement systématique de toute possibilité de changement économique et social qui irait dans le sens d’une meilleure redistribution ou encore de la réduction des inégalités. C’est le développement de l’oligarchie au sein même des démocraties, la défense à tout prix de la richesse.

Aux États-Unis se développe ainsi une véritable « broligarchie » autour des barons de la Tech. Ce sont désormais des milliardaires qui dictent la politique américaine, qui organisent des coupes dans l’aide sociale et qui attendent la prorogation d’avantages fiscaux à travers des réductions d’impôts massives pour 2025. Désormais, il s’agit pour les milliardaires du monde de faire front contre toute politique fiscale qui viendrait remettre en cause leurs rentes.