“Ce message n’a pas pu être délivré” : le faux mail qui piège des milliers d’internautes en ce moment

“Ce message n’a pas pu être délivré” : le faux mail qui piège des milliers d’internautes en ce moment

Introduction : Depuis 72 heures, une campagne massive de hameçonnage circule sous la forme d’un faux e-mail d’échec de livraison. Derrière l’apparente notification technique se cache une arnaque bien rodée visant à voler vos identifiants ou à infecter votre ordinateur. Voici ce qu’il faut savoir pour éviter de tomber dans le piège.

Attention à l’arnaque : qui sont les “finfluenceurs”, ces influenceurs finance qui font fortune en toute illégalité ?

Attention à l’arnaque : qui sont les “finfluenceurs”, ces influenceurs finance qui font fortune en toute illégalité ?

Introduction : Profitant de la crédulité d’un public, souvent jeune, ces influenceurs enchaînent les systèmes pyramidaux pour faire de l’argent, en dépit de toute morale… Ces influenceurs, qui se présentent généralement comme très à l’aise financièrement, disent vouloir partager leur « secret », leur « recette magique. » Mais derrière les promesses de centaines de milliers d’euros, que vendent-ils vraiment ? Des formations, des blogs, des coachings… Tout est bon pour rafler le gros lot.

Sous pression de Donald Trump, Londres renonce à sa demande d’accès aux services chiffrés d’Apple

Sous pression de Donald Trump, Londres renonce à sa demande d’accès aux services chiffrés d’Apple

Introduction : Sous pression de Washington, le gouvernement britannique aurait renoncé à sa demande de janvier dernier visant Apple, selon la cheffe du Renseignement américain. Londres demandait à la firme américaine de mettre en place des portes dérobées dans ses services chiffrés de cloud, une demande refusée par la marque à la pomme, soutenue par l’administration Trump.

Fuite de données chez les pirates : le code source d’un redoutable malware Android a été divulgué

Fuite de données chez les pirates : le code source d’un redoutable malware Android a été divulgué

Introduction : Comme l’ont découvert les chercheurs en fouillant dans le code, la troisième version d’Ermac est conçue pour dérober les données de plus de 700 applications différentes, dont de nombreux apps bancaires. Depuis ses débuts, le malware a considérablement élargi son nombre de cibles potentielles. La première itération ne visait en effet que 378 applications.

L’arsenal de fonctionnalités d’ERMAC est également plus complet qu’à sa création. Selon les investigations menées par Hunt.io, le malware est capable de voler les SMS, les contacts et les identifiants de comptes enregistrés, de lire les mails sur Gmail, de télécharger des fichiers, d’envoyer des SMS et détourner des appels, de prendre des photos avec la caméra, de contrôler les applications, d’afficher de fausses notifications, et même de s’effacer à distance pour ne pas être détecté. Bref, c’est un logiciel malveillant redoutable.

L’IA générative de plus en plus utilisée comme agent de voyage

L’IA générative de plus en plus utilisée comme agent de voyage

Introduction : Comme lui, un Français sur trois recourrait à l’IA générative pour organiser ses voyages, d’après un sondage Ipsos, dont 53 % des moins de 35 ans. 
Si certains s’en servent pour trouver l’inspiration des destinations et de l’aide dans l’organisation des étapes et points de vue à ne pas manquer, d’autres y recourent aussi pour les parties directement logistiques : vérifier les visas et documents nécessaires, voire s’assurer de la présence d’un bateau, d’un train ou d’un avion à une heure dite. C’est avant tout sur ces points que les témoignages d’hallucinations problématiques se multiplient.

« Fuite massive PayPal » ? 15,8 millions de mots de passe auraient été piratés

« Fuite massive PayPal » ? 15,8 millions de mots de passe auraient été piratés

Introduction : 15,8 millions d’identifiants et de mots de passe PayPal auraient été compromis. Un cybercriminel prétend avoir mis la main sur une quantité monstrueuse de données permettant de se connecter à des comptes PayPal à la suite d’une « fuite massive ». Les experts en cybersécurité mettent en doute cette version et soupçonnent plutôt l’usage d’infostealers, ces malwares spécialisés dans le vol de données personnelles.

Alerte arnaque visant les abonnés Free : un faux sondage promet des iPhone 15 Pro et des PS5

Alerte arnaque visant les abonnés Free : un faux sondage promet des iPhone 15 Pro et des PS5

Introduction : Un site baptisé winandshine.info se fait passer pour Free et propose de faux lots “destinés aux membres de Free”. À la clé, des cadeaux mirobolants comme un iPhone 15 Pro, un Samsung Galaxy S23 ou une PlayStation 5, en échange d’un court questionnaire et sous la pression d’un compte à rebours. Il s’agit d’une arnaque. Voici comment la reconnaître, quoi faire si vous avez cliqué, et comment la signaler pour protéger la communauté.

Chinois, anglais, français… Ce visuel rétablit la vérité sur les langues les plus parlées

Chinois, anglais, français… Ce visuel rétablit la vérité sur les langues les plus parlées

Introduction : Comment un graphique circulaire révèle l’ampleur insoupçonnée des langues à travers le monde ? Qui aurait pensé que le mandarin dépasserait à lui seul l’espagnol, l’anglais et le français réunis ? Ce graphique révolutionnaire bouscule notre perception des langues natives mondiales et nous fait découvrir leur véritable importance démographique.

L’accord US/UE suspendu à la modération des grandes plateformes

L’accord US/UE suspendu à la modération des grandes plateformes

Introduction : Le DSA coince entre les États-Unis et l’Union européenne, qui doivent toujours mettre un point final sur l’accord commercial annoncé fin juillet. Bruxelles refuse que le règlement sur les services numériques, qui renforce les obligations des grandes plateformes en ligne dans le domaine de la modération, serve de monnaie d’échange avec Washington.

L’Allemagne pourrait interdire les bloqueurs de publicités

L’Allemagne pourrait interdire les bloqueurs de publicités

Introduction : Mozilla tire la sonnette d’alarme. L’Allemagne pourrait en effet rejoindre la Chine dans l’interdiction des bloqueurs de publicité. Depuis des années, l’éditeur de presse Axel Springer mène une guerre de tranchées contre Eyeo, le développeur d’Adblock Plus : supprimer les réclames sur les sites web de Springer revient en effet à réduire à néant les revenus publicitaires.

La reconnaissance corporelle par Wi-Fi : une nouvelle arme de surveillance de masse ?

La reconnaissance corporelle par Wi-Fi : une nouvelle arme de surveillance de masse ?

Introduction : Dans une étude publiée le 17 juillet sur la plateforme arXiv, des chercheurs de l’université La Sapienza (Rome) ont présenté un système expérimental qui semble sorti tout droit d’un épisode de Black Mirror. Capable de capter la signature corporelle d’un individu via les seules perturbations qu’il induit dans un réseau Wi-Fi, il en produit ensuite une « empreinte ». Empreinte qu’il est ensuite possible de localiser, de suivre dans l’espace, voire de l’identifier de nouveau dans un autre environnement.

Baptisé WhoFi, il n’a pas besoin de caméra de surveillance ou de capteur quelconque pour fonctionner. S’il venait à se démocratiser, la reconnaissance faciale pourrait déjà être considérée comme désuète, bien qu’elle ne soit en usage que depuis une petite dizaine d’années dans certains pays. Serait-il possible de se soustraire à une telle technologie de surveillance si l’espace dans lequel nous nous déplaçons devient lui-même un traceur ? WhoFi : quand votre corps devient une donnée

Lorsque les ondes Wi-Fi traversent un espace vide, elles peuvent être altérées par des obstacles. Quand elles rencontrent un corps humain, par exemple, elles sont déformées : en fonction de la morphologie, de la posture ou même des micro-mouvements. C’est ce « motif de perturbation » que le système WhoFi apprend à reconnaître et à analyser.

À partir de ces variations, WhoFi parvient ensuite à générer un profil unique pour chaque individu, qui correspond à son empreinte biométrique qu’il laisse derrière lui lorsqu’il passe à travers les ondes Wi-Fi. Cette empreinte corporelle permet ensuite de réidentifier une personne dans un autre lieu, à condition que l’environnement soit équipé du même type de capteurs Wi-Fi et que la signature reste stable. Dans leurs essais, les chercheurs ont pu suivre un individu d’une pièce à une autre dans un environnement contrôlé.

Pour obtenir cette empreinte, les chercheurs ont employé un indicateur technique appelé Channel State Information (CSI), utilisé dans les réseaux Wi-Fi avancés. Ce paramètre mesure avec une grande précision la manière dont un signal est altéré pendant son trajet entre l’émetteur et le récepteur. Chaque objet ou corps traversé modifie la forme, l’intensité ou la phase du signal, exactement comme le ferait un prisme qui déforme un faisceau lumineux. Whofi Schéma du système WhoFi : à partir des signaux Wi-Fi réfléchis par le corps humain, un encodeur extrait des représentations internes, utilisées pour générer une « signature » unique. © Danilo Avola et al. / Department of Computer Science, La Sapienza University of Rome

L’équipe a capté ces micro-variations avec des routeurs standards modifiés, puis les a injectées dans un algorithme d’apprentissage automatique. Ce dernier extrait de chaque profil des vecteurs dits « signatures », des condensés mathématiques qui codent les caractéristiques physiques de l’individu.

L’expérimentation a porté sur 14 personnes, chacune testée dans deux pièces différentes. Le système était capable, après une première captation, de retrouver la bonne signature lorsqu’un même individu apparaissait de nouveau, dans un autre contexte. Le taux de réussite annoncé a atteint 95 %, du jamais vu en matière de détection par ondes ! Une technologie au potentiel redoutable

Cette efficacité, si elle doit être saluée, doit aussi nous mettre la puce à l’oreille. La reconnaissance faciale, aussi contestée soit-elle, suppose au moins la présence de caméras, souvent visibles et donc repérables. Dans certains pays (dont la France), elle nécessite même une autorisation légale ou une déclaration publique. Rien de tout cela avec le Wi-Fi, puisqu’il s’agit d’un protocole de communication.

Cette technologie, née en 1997, est omniprésente dans notre quotidien, puisqu’elle alimente nos smartphones, nos objets connectés et nos lieux publics (restaurants, hôtels, aéroports), le tout en restant complètement invisible. Les ondes Wi-Fi traversent les murs, circulent en permanence dans l’espace sans que personne ne s’en soucie. Grâce à WhoFi, il deviendrait donc théoriquement possible de suivre à la trace des individus, sans qu’ils ne donnent leur consentement ou qu’il ne soient au courant.

L’argument sécuritaire est toujours le premier brandi quand il s’agit de technologies de surveillance ; WhoFi n’échappe donc pas à la règle, puisque ses inventeurs l’invoquent dans leur article. Ils citent notamment le cas des fusillades de masse aux États-Unis, où chaque seconde compte pour localiser un assaillant dans un lieu bondé.

Dans un tel scénario, les caméras classiques peuvent vite montrer leurs limites : images de mauvaise qualité, angles morts, etc. En revanche, une empreinte corporelle captée une première fois par le réseau Wi-Fi d’un bâtiment pourrait permettre de retrouver ce même individu plus tard, dans un autre lieu équipé du même système.

Une surveillance intégrée au tissu même de notre environnement ; un rêve sécuritaire, mais un cauchemar éthique si l’on y réfléchit bien. Qui accéderait à ces données, si elles venaient à exister un jour ? Comment seraient-elles sécurisées ? Peut-on garantir qu’une entité publique ou privée ne chercherait pas à croiser ces empreintes avec d’autres bases de données ?

Bien sûr, aucune réponse n’est réellement donnée dans cette étude, qui reste concentrée sur la pure performance technique du système. Les auteurs n’y discutent pas d’implications politiques, juridiques ou encore moins éthiques. Néanmoins, nul besoin d’être un génie pour comprendre le potentiel de dérive de WhoFi s’il était développé à grande échelle : il pourrait se fondre dans le décor sans éveiller le moindre soupçon. Ajoutez à cela le flou juridique qui entoure l’exploitation de ces données biométriques d’un genre nouveau et vous obtenez une boîte de Pandore à peine entrebâillée. Bien heureusement, il n’est pour l’heure qu’un prototype, testé à très petite échelle, il n’est donc pas une menace au court terme. Mais que se passera-t-il lorsque celui-ci sera jugé « mature » par une agence gouvernementale ou une entité privée ?

Des chercheurs italiens ont créé un prototype capable d’identifier et de suivre des individus en analysant les perturbations de leur corps sur les ondes Wi-Fi.
Cette technologie, invisible et ne nécessitant ni caméra ni capteur, permettrait une nouvelle forme de surveillance, potentiellement sans le consentement des personnes.
Bien qu’expérimentale, elle soulève des questions éthiques majeures sur la vie privée, car elle pourrait transformer les infrastructures Wi-Fi en outils de traçage généralisé.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech Votre email :

J’ai lu et accepte les termes et les conditions

confidentialité Science Wifi [ Source ]

Sur le même sujet

Astronaute

Le pari fou de la NASA et de Google : confier la santé des astronautes à une IA
Portes Enfer Brasier Brule

Fin des “Portes de l’Enfer” : le brasier éternel de Darvaza s’éteint enfin
Terre Rotation

Record de rotation terrestre ce mardi 5 août : la journée va durer moins de 24 heures
Free Mobile

Free met fin à « FreeWifi », le service qui permettait de se connecter au Wi-Fi d’autrui

Dernières news N26 “Y a-t-il un pilote dans l’avion ?” : face au succès de Revolut, N26 s’enfonce dans la crise Iphone 16 Pro Apple (1) Cette mise à jour pourrait enfin sécuriser vos textos entre iPhone et Android Stranger Things Netflix Les créateurs de Stranger Things larguent Netflix