Introduction : Alexis Ohanian a décrit une grande partie de l’environnement en ligne comme « botté » ou « quasi-IA », reflétant une tendance qui, selon lui, réduit les interactions humaines sur les plateformes sociales. « Vous prouvez tous que l’Internet est en grande partie mort », a déclaré Ohanian, soulignant la prévalence des contenus automatisés et des publications peu élaborées, y compris ce qu’il a qualifié de « LinkedIn slop ». Ohanian a cité la « théorie de l’Internet mort », qui suggère que l’activité des bots pourrait dépasser celle des humains en ligne…
Outre l’interaction, un rapport avait déjà révélé les conséquences de l’IA sur le web. En effet, les chatbots d’IA changent profondément la manière dont les internautes accèdent à l’information. Autrefois, les moteurs de recherche redirigeaient les utilisateurs vers les sites qui produisent le contenu. Aujourd’hui, les chatbots répondent directement, en s’appuyant sur les contenus existants, sans forcément rediriger vers les créateurs. Résultat : les éditeurs enregistrent une baisse alarmante de leur trafic, donc des revenus. Les éditeurs luttent pour se faire payer par les entreprises d’IA pour l’accès à leurs contenus. En plus de ces défis, le contenu du Web devient moins fiable à cause des données synthétiques générées par l’IA.