Sabotage de Nord Stream : quand la propagande européenne se heurte au réel
Introduction : L’arrestation en Italie d’un citoyen ukrainien suspecté par la justice allemande d’avoir organisé le sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2, le 22 septembre 2022, semble confirmer la thèse d’une responsabilité ukrainienne, et non russe, de l’attentat. Une illustration de plus du divorce désormais consommé entre une propagande de guerre occidentale qui continue de faire feu de tout bois contre la Russie, et la réalité, qui refuse bien souvent d’étayer la rhétorique officielle.
Extrait : L’incident constitue une illustration supplémentaire du peu de cas que fait la propagande de guerre européenne de la réalité. Lorsque celle-ci semble contredire la rhétorique de la culpabilité perpétuelle et automatique d’une Russie décrite comme foncièrement mauvaise, elle est tout simplement ignorée, rejetée d’un revers de main, parfois en dépit du bon sens, parfois même en dépit de l’existence d’éléments de preuve sérieux. Et à cet égard, bien peu d’exemples de ce mépris ont été aussi révélateurs que les suites du sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2, le 26 septembre 2022.