Souveraineté numérique : les efforts de Microsoft pour rassurer les Européens
Introduction : Pour Frank Karlitschek, PDG et fondateur de Nextcloud cité par nos confrères américains, il s’agit d’une « souveraineté de façade ». « En Europe, le terme “souveraineté” signifie l’absence de forte dépendance vis-à-vis de tiers étrangers. Le cloud souverain de Microsoft ne répond pas à cette exigence », a-t-il taclé. Pour beaucoup, le fait d’héberger les données sur le Vieux continent ne permettra pas aux entreprises américaines d’échapper à leurs lois extraterritoriales. « Vous pouvez installer un centre de données à Paris ou à Londres », estime Mark Boost, PDG du fournisseur de services cloud britannique Civo, cité par The Register, « mais si l’entreprise reste soumise à la législation américaine, les données relèvent en fin de compte de la juridiction américaine ».