La poutinophobie, prémisse d’un fascisme 2.0 ?

Introduction : «  Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : c’est lui ? vous croyez ? il ne faut rien exagérer ! et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser.  » Françoise Giroud… Les Français ont dû avaler des couleuvres pendant les 20 dernières années. Après le célèbre « non » de Jacques Chirac à la guerre en Irak, Sarkozy nous a remis dans le commandement intégré de l’OTAN, il s’en est suivi ensuite quelques guerres tout-à-fait contestables. La présidente de la Commission Européene s’arrogea des prérogatives dont elle était dépourvue auparavant, ce qui lui a permis de commander des vaccins, mais également d’interdire des médias russes (RT et Sputnik). Je ne suis pas spécialiste de ces médias, mais RT ne m’a pas semblé être un repère de voyous qui voulait nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Par exemple, l’émission “Interdit d’Interdire” présentée par Frédéric Taddéï, journaliste emblématique de la liberté d’expression de années 2000 avec “Ce soir ou jamais”, n’était pas géniale mais était de bonne facture. La couverture du mouvement des Gilets Jaunes a été faite d’une façon à mon avis un peu plus intéressante que dans nos médias traditionnels. Si de bonnes raisons avaient été trouvées pour les interdire, pourquoi pas, mais les intervenants qui sortent du lot disparaissent progressivement des écrans.

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