TVA sociale ou l’impasse cognitive de la pensée associative

Introduction : Si ces cotisations disparaissaient, l’impact sur le pouvoir d’achat serait notable : les salariés verraient leurs revenus augmenter, tandis que les employeurs bénéficieraient d’une réduction de charges. Cependant, cela impliquerait un manque à gagner de plusieurs centaines de milliards pour la Sécurité sociale, qu’il faudrait compenser par d’autres taxes. La TVA sociale, par exemple, pourrait être envisagée, mais elle frapperait plus durement les revenus les plus modestes. En finalité comme je l’ai expliqué les salariés en majorité financeraient tout de la même façon en consommant. Une fiscalité en mutation : quelles alternatives ?

L’idée d’un transfert de financement vers des impôts indirects comme la TVA ou la CSG est soutenue par certains, notamment par le Medef, qui y voit un moyen de réduire le coût du travail. Toutefois, cette proposition est fermement rejetée par les syndicats, comme la CGT, qui dénoncent les effets régressifs d’une telle réforme. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, plaide au contraire pour une remise en question des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises. Soit mais celles-ci s’inclueraient dans le coût de revient qu’achéteraient les salariés consommateurs.

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