La souveraineté énergétique examinée sans vote à l’Assemblée, sur fond de menace de censure du Rassemblement national
Introduction : Au gouvernement, on espère que l’exercice ne tombera pas dans « les caricatures », avec « la gauche qui ne veut que des renouvelables, la droite et l’extrême droite qui ne [veulent] que du nucléaire ». Même s’il doit permettre de clarifier les positions de chacun, la portée du débat restera limitée. Pour Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national (RN), qui prendra elle-même la parole lundi dans l’Hémicycle, pas question de laisser passer ces orientations énergétiques sans vote. Ce débat « n’est pas ce qu’on avait demandé », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le député RN, Jean-Philippe Tanguy. « Le Parlement n’est pas là pour débattre sans vote. »