A l’Assemblée, un texte pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur examiné dans une ambiance très tendue

Introduction : L’examen du texte, qui entend renforcer les dispositifs de prévention et de signalement des actes antisémites à l’université, s’est arrêté au premier article, entre accusations et invectives lancées par des élus. Dans l’Hémicycle, les débats se sont tendus au fil de la soirée. La France insoumise (LFI), seul groupe à avoir voté contre l’article premier, souhaitait le réécrire en utilisant la définition des discriminations du code pénal, ne contenant pas le mot d’antisémitisme. Son collègue Jean-Paul Lecoq (Seine-Maritime, Parti communiste français) a, lui, critiqué la liste des faits passibles d’une sanction disciplinaire ajoutée au code de l’éducation par le même article, comportant notamment « les faits susceptibles de porter atteinte à l’ordre, au bon fonctionnement de l’établissement ». Des dispositions qui risquent selon lui « de porter atteinte aux droits et à la liberté de manifestation des étudiants ».

Note du rédacteur : À quand une loi contre le matchisme et tous les actes à l’encontre des femmes.