Comment Bercy efface, en catimini, une ardoise de 320 millions d'euros de pénalité fiscale pour Vincent Bolloré
Introduction : Selon l’administration fiscale, Vivendi aurait falsifié la vérité. Les actions revendues à perte par Vivendi « n’étaient pas des titres de portefeuille, mais de simples « titres de participation » ». L’entreprise explique s’être trompée de catégorie. Mais « compte tenu de sa « maîtrise de la législation fiscale », le groupe de Bolloré avait nécessairement « expertisé leur mode de comptabilisation » et savait qu’il ne s’agissait pas de titres de portefeuille », écrit le Canard Enchaîné en citant le Conseil d’État.
En conséquence, le fisc a décidé le redressement fiscal, à hauteur de 2,4 milliards d’euros dans ses comptes, dont une pénalité de 320 millions. Pénalité qui sera effacée par Bercy, affirme l’hebdomadaire.